L’écrivain portugais Vasco Graça Moura est décédé ce dimanche à l’âge de 72 ans, des suites d’une longue maladie. Comme le rapporte l’AFP, celui qui était considéré comme l’un des plus grands auteurs portugais contemporains était hospitalisé à Lisbonne lorsque le centre culturel de Belem a annoncé son décès.
L’homme de lettres comme de lois était un ardent défenseur non seulement de la lusophonie, mais aussi de la francophonie.
Né en 1942 à Foz do Douro, dans la région de Porto, Vasco Graça Moura a obtenu son diplôme de droit au sein de l’université de Lisbonne.
Il a débuté une carrière d’avocat dans les années 1960 avant de devenir romancier, poète, traducteur, mais aussi homme politique après la Révolution des oeillets en 1974.
Membre du Parti social-démocrate (PSD, centre droit), il a participé en 1975 à deux gouvernements provisoires en qualité de secrétaire d’État portugais. En 1978, il est également devenu, entre autres fonctions, directeur de la Radiotélévision publique locale (RTP).
Au niveau européen, il a été élu député en 1999 sur la liste de ce même parti, et aura occupé le poste de vice-président de la commission de la Culture du Parlement européen. Réélu en 2004, il aura siégé jusqu’en 2009 au sein de l’institution.
En tant qu’écrivain, Vasco Graça Moura a signé une trentaine de livres, au rang desquels une anthologie de ses poèmes intitulée L’ombre des figures, ou encore le roman Derniers chants d’amour.
Comme l’exprime le Premier ministre du Portugal, Pedro Passos Coelho : Le Portugal perd un de ses citoyens les plus éminents qui laisse un vaste héritage littéraire marqué par l’inspiration et l’engagement en faveur de la langue portugaise.