F. Hollande a mis en garde les électeurs français, appelés à lui choisir un successeur en avril-mai, contre la tentation d’une sortie de l’Union européenne et de la zone euro, qui reviendrait selon lui à appauvrir le pays.
« La sortie de l’euro, la sortie de l’Europe, si je puis prendre une formule, c’est le village d’Astérix sans potion magique », a-t-il déclaré lors d’un discours à Crolles, en Isère.
Le chef de l’Etat n’a cité aucun des onze candidats à la présidentielle dont certains, à l’image de Marine Le Pen (Front national) et de Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise), prônent une refonte complète de l’UE, voire un divorce pur et simple.
« Aimer la France, c’est comprendre la France, ce n’est pas l’enfermer, la replier, ce n’est pas la recroqueviller (…) Il n’y a pas d’avenir pour notre pays, ni pour aucun de ses voisins hors de l’Europe, contre l’Europe, sans l’Europe », a encore dit François Hollande.
« La sortie de l’euro, la sortie de l’Union, ce serait une sortie de route, une sortie de l’histoire, elle signifierait l’appauvrissement des Françaises et des Français. »
« Ce serait aussi un abaissement de la France, moins de débouchés pour les produits, moins de croissance pour les entreprises, moins d’investissements, moins d’emplois », a insisté le président français.
Son successeur sera choisi le 7 mai, à l’occasion du second tour de la présidentielle. (Reuters)