Recours à la force militaire contre les passeurs!
Selon le journal allemand Der Welt montre que plus de 70% des réfugiés accueillis par l’Allemagne sont des hommes. Ce chiffre, inhabituel en tant de guerre, pousse la presse britannique à se demander si des terroristes se cachent parmi eux.
Le journal « Der Welt » établit une classification en fonction des religions des migrants. Ce sont sans surprise les musulmans qui représentent la majeur parti d’entre eux.
En 2014, plus de 126 000 migrants recueillis par la première économie de la zone euro étaient musulmans.
Cette forte représentation masculine et musulmane fait naître une inquiétude outre-manche, notamment dans la presse britannique. La présence de djihadistes, travestis en migrants, fait l’objet d’enquêtes.
Selon des sources européennes, l’UE a décidé de recourir à la force militaire contre les passeurs de migrants en Méditerranée. Dans le cadre de l’opération EU Navfor Med les navires de guerre européens sont autorisés à arraisonner les navires soupçonnés de servir aux passeurs et à procéder à des arrestations.
Cette mesure devra être effective début octobre.
L’Allemagne dit « stop »
Après une semaine où elle a laissé entrer toutes les personnes qui le souhaitaient, l’Allemagne, totalement débordée, a pris un virage à 180 degrés dimanche soir en rétablissant le contrôle à ses frontières, notamment avec l’Autriche, point d’arrivée principale des réfugiés. Le trafic ferroviaire a même été interrompu.
Ces contrôles aux frontières sont en théorie abolis puisque les deux pays appartiennent à l’espace Schengen, qui fonctionne comme un espace unique sans contrôle obligatoire des frontières internes.
Mais les contrôles peuvent être rétablis « si la situation l’exige ». Résultat indirect : si les migrants ne passent plus la frontière, les travailleurs frontaliers doivent faire la queue avant de passer d’un pays à l’autre.
« Les demandeurs d’asile doivent comprendre qu’ils ne peuvent se choisir les Etats où ils chercheront protection », a prévenu Thomas de Maizière, le ministre allemand de l’Intérieur.
Berlin entend donc revenir à une stricte application des règles européennes qui prévoient que les demandes d’asile doivent être déposées dans le premier pays d’entrée de l’UE.
Sur ce point Berlin a reçu le soutien de Paris, qui a appelé au « respect scrupuleux par chacun des pays de l’Union européenne des règles de Schengen ».
« C’est faute de leur respect que l’Allemagne a décidé d’établir temporairement des contrôles à ses frontières », a déclaré Bernard Cazeneuve, le ministre français de l’Intérieur.
Dans la matinée, François Hollande a fait savoir que la France et l’Allemagne allaient être « extrêmement pressantes » pour la mise en place de centres de contrôle aux frontières de l’Union européenne pour que « l’Europe puisse faire respecter ses frontières ».
Haute tension à prévoir à la réunion de l’UE
Cette décision allemande intervient alors que les ministres de l’Intérieur des Vingt-Huit examineront cet après-midi à Bruxelles la proposition de la Commission européenne de répartir de manière contraignante à travers l’Union européenne les 160.000 demandeurs d’asile arrivés ces derniers mois en Italie, en Grèce et en Hongrie.
Si le texte est adopté, chaque pays aura des quotas selon ses critères de taille, de population ou de poids économique.
Plusieurs pays d’Europe de l’Est, la Hongrie et la Slovaquie en tête, refusent absolument d’accueillir des réfugiés via des quotas contraignants. Ils soulignent que le projet de la Commission encouragerait un afflux supplémentaire de réfugiés et menacerait la cohésion de leurs sociétés. (Presse & AFP)