La chronique hebdomadaire que la Radio et télévision du Portugal (RTP) a proposé à l’ancien Premier ministre José Socrates a soulevé l’indignation d’une partie de ses concitoyens, qui lui imputent la responsabilité de la crise financière au Portugal.
« Nous, citoyens et contribuables, déclarons que nous nous opposons à la présence de l’ancien Premier ministre José Socrates dans les émissions de la RTP, télévision financée par des fonds publics provenant de contribuables qui souffrent de la mauvaise gestion de ce monsieur », peut-on lire dans une pétition en ligne signée par 100.000 personnes.
Une pétition concurrente en faveur de l’émission qui doit débuter le mois prochain a atteint vendredi les 5.300 paraphes.
Au-delà de 4.000 signatures, le sujet doit être débattu au Parlement.
Paulo Ferreira, le directeur de la RTP, a dit comprendre les raisons de cette polémique, mais a souligné l’importante « du pluralisme des opinions dans les médias publics ».
Selon le Diario de Noticias, l’ex-chef du gouvernement, membre du Parti socialiste, ne percevra aucune rémunération pour ses passages à l’antenne.
« Nous rejetons la présence de José Sócrates en tant que commentateur sur RTP » – cette pétition sera envoyée aux membres du Parlement et le Président de la RTP, Alberto da Ponte ».
« Nous, les citoyens et les contribuables portugais, déclarons par la présente, que nous refusons d’avoir l’ancien Premier ministre José Sócrates dans n’importe quel programme de RTP, chaine de télévision qui est payée avec l’argent public des contribuables qui souffrent du résultat de la mauvaise gestion de ce monsieur.
Nous rejetons catégoriquement l’action de blanchiment de ce monsieur à travers des actes de télévision et de mauvaise gestion qui ont conduit ce pays à marcher à reculons au lieu d’avancer », lecture du texte de la pétition en ligne.