REVUE DE PRESSE
Au Portugal, débat sur sept autoroutes devenues payantes à cause de la crise économique.

En raison de la crise économique qui touche le Portugal, sept autoroutes prévues pour être gratuites, sont devenues payantes.

Cette nouvelle mesure est de plus en plus contestée par beaucoup de citoyens qui estiment que les péages freinent le tourisme et le développement des régions défavorisées. En effet, les autoroutes « sans frais pour les utilisateurs », les SCUT, avaient été créées en 1997 pour impulser l’accroissement économique de ces régions.

L’instauration de péages sur ces autoroutes a été l’une des mesures exigées par les bailleurs de fonds du Portugal, en échange de l’aide exceptionnelle de 78 milliards d’euros accordée en mai 2011. L’Association des professionnels du tourisme de l’Algarve (AHETA) a appelé le gouvernement à les suspendre immédiatement dans « l’intérêt régional et national ». Les critiques visent en particulier les péages sur l’autouroute A22 qui traverse sur 133 kilomètres d’Ouest en Est l’Algarve, la principale région touristique du pays, jusqu’à la frontière espagnole.

« Ces péages sont un désastre. Ils vont entraîner d’énormes pertes pour l’économie, surtout à l’approche de la haute saison touristique », a déclaré Eliderico Viegas, président de l’AHETA. Le nombre de touristes venant de l’Espagne « a déjà diminué de plus de 20% sur un an depuis l’introduction des péages et cela devrait encore empirer pendant l’été », a-t-il ajouté.

Le tourisme de luxe, la clé de la reprise au Portugal.

Le Portugal devrait développer des projets de tourisme de luxe pour aider à la reprise de l’économie du pays, a estimé lundi le directeur de la Banque du Portugal, Carlos Costa.

« Le tourisme sera très important pour la reprise de l’économie portugaise et le rééquilibrage de nos comptes », a déclaré Carlos Costa, membre du conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE), au cours d’une conférence. (Reuters)

Le Portugal veut relancer l’agriculture .

Durement frappé par la crise, face à un chômage qui atteint 15% de la population active, le Portugal envisage d’encourager le retour à la terre : création d’une banque de terres pour développer les plantations, primes à l’installation, soutien aux candidatures aux Fonds de développement européens.
Des initiatives très appréciées dans la région de Mirandela, dans le nord du pays, qui vit à 80% de l’agriculture. (RFI)

Passos Coelho declarou : »Incerteza sobre conjuntura europeia voltou a aumentar »

O primeiro-ministro considerou hoje que a « incerteza relativa à conjuntura europeia voltou a aumentar » e que é difícil fazer previsões e determinar « o impacto que alguns acontecimentos possíveis poderão ter na economia portuguesa ».

Pedro Passos Coelho fez este ponto da situação durante um encontro empresarial na Câmara de Comércio de Lima, no Peru, a propósito da quarta avaliação do cumprimento por parte de Portugal do Programa de Assistência Económica e Financeira.

Segundo o primeiro-ministro, ao fim de « um ano de trabalho », Portugal conseguiu « quatro avaliações muito positivas » que mudaram a imagem externa do país, mas devido à « volatilidade » da situação europeia « não é fácil fazer previsões ou determinar o impacto que alguns acontecimentos possíveis poderão ter sobre a economia portuguesa ».

« Os nossos parceiros internacionais contam já com a determinação de Portugal em corrigir os erros e desequilíbrios do passado, em honrar os compromissos assumidos e em se preparar para uma nova era de prosperidade, de crescimento e de emprego », afirmou Passos Coelho, considerando que « nenhum destes bons resultados teria sido possível sem o empenho e a lucidez dos portugueses ».

Em seguida, no entanto, o primeiro-ministro referiu que esta quarta avaliação feita pelo Fundo Monetário Internacional e pela União Europeia aconteceu « num momento em que a incerteza relativa à conjuntura europeia voltou a aumentar ».

« Num período com tal volatilidade não é fácil fazer previsões ou determinar o impacto que alguns acontecimentos possíveis poderão ter sobre economia portuguesa », acrescentou.(fonte:DN)