Afin de relancer l’économie fortement pénalisée par la politique d’austérité, le gouvernement portugais a annoncé vendredi 26 juillet qu’il entendait baisser l’impôt sur les sociétés à partir de 2014.
Le gouvernement de centre droit a ainsi prévu de faire passer l’impôt sur les sociétés, actuellement de 31,5 % en moyenne, à 29,5 % en 2014, pour le ramener en 2018 à un taux de l’ordre de 17 % à 19 %.
« La priorité du gouvernement est de relancer l’activité économique et l’investissement », a déclaré la ministre des finances, Maria Luís Albuquerque en présentant le projet de réforme, dont la version définitive doit être adoptée début octobre après un processus de discussion avec les partenaires sociaux.
En récession depuis deux ans, l’économie portugaise doit reculer cette année de 2,3 %, et le chômage dépasser les 18 % en raison des mesures d’austérité draconiennes exigées par les créanciers du pays en échange du plan de sauvetage de 78 milliards d’euros accordé en mai 2011. Le gouvernement prévoit toutefois une légère reprise l’année prochaine.
FIN DE LA CRISE POLITIQUE
La nouvelle réforme fiscale a été annoncée alors que le pays est à peine sorti d’une crise politique de trois semaines, déclenchée au début du mois par la démission de deux ministres-clés, M. Paulo Portas (affaires étrangères) et M. Vítor Gaspar (finances).
La crise s’est apaisée lorsque le président, M. Anibal Cavaco Silva, s’est résolu à renouveler sa confiance au premier ministre Pedro Passos Coelho après avoir essayé, en vain, d’obtenir des deux partis de droite formant la coalition au pouvoir et des socialistes un consensus sur la politique d’austérité.
Pour clore la crise, le président a entériné le remaniement ministériel proposé par M. Passos Coelho afin de rééquilibrer les forces au sein de la coalition qui dirige le pays depuis juin 2011 et est composée du Parti social démocrate (PSD, centre droit) du premier ministre et du parti conservateur CDS-PP.
Le premier ministre a ainsi promu au rang de vice-premier ministre Paulo Portas, chef du CDS-PP, qui avait démissionné de son poste de ministre des affaires étrangères en signe de désaccord avec la politique de rigueur qu’il jugeait excessive.
Le gouvernement doit encore demander mardi prochain la confiance du Parlement et devrait l’obtenir sans problème en raison de la confortable majorité dont il dispose à l’Assemblée. (AFP)
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