Face à la pandémie qui met à genou la moitié de la planète, les agences spatiales européenne (ESA) et américaine (Nasa) ont décidé de prêter main forte à l’effort général, à la hauteur de leurs moyens.
Si une partie importante des projets et des programmes spatiaux sont quasi à l’arrêt — les personnels étant confinés —, les deux agences cependant disposent chacune d’une flotte de satellites de communication, de navigation et d’observation de la Terre qu’elles veulent mettre à disposition des entreprises selon leurs besoins spécifiques liés à la pandémie.
En plus de l’utilisation gratuite des satellites, un financement de 2,5 millions d’euros.
L’ESA a ainsi lancé un appel à projets dans le cadre du projet « Espace en réponse à l’épidémie de COVID-19 », en coopération avec le gouvernement italien. Les entreprises européennes sélectionnées disposeront, en plus de l’utilisation gratuite des satellites, d’une capacité de financement de 2,5 millions d’euros.
Un premier projet doit être soumis avant la date butoir du 20 avril. L’agence européenne disposera alors d’une semaine pour examiner les projets et sélectionner les entreprises qui disposeront ensuite d’un délai supplémentaire afin de déposer une proposition complète le 14 mai au plus tard.
Une initiative similaire a été mise en œuvre outre-Atlantique, où le département des sciences de la Terre de la Nasa appelle à une utilisation innovante de ses satellites pour faire face aux impacts environnementaux, économiques ou sociétaux de la pandémie.
Les projets pourraient viser à la mesure des effets sur l’environnement terrestre de la propagation du virus ou des politiques menées localement.
Les données actuelles pourraient être comparées aux longues séries d’images et de mesures archivées depuis des années par l’agence américaine — de même qu’à l’ESA —, ce qui représente une opportunité unique de comprendre les effets des activités humaines sur l’environnement terrestre.
Développer rapidement équipements de protection et ventilateurs
La Nasa a également demandé à ses employés, via une plateforme numérique interne, de réfléchir à de nouvelles approches pour développer rapidement des équipements de protection individuelle et des ventilateurs… Lire la suite sur sciencesetavenir.fr
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