• 15 novembre 2025

Près de 20% du Parlement européen occupé par les eurosceptiques

ByTeam

Mai 26, 2014
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Elections Europeennes 2014Les conservateurs du Parti populaire européen (PPE, centre droit) arrivent largement en tête des élections européennes avec 212 des 751 sièges du Parlement européen, selon une nouvelle projection diffusée par le Parlement. Le Parti socialiste européen (PSE) arrive en deuxième position avec 185 sièges.

Le bloc eurosceptique, qui bénéficie notamment de la percée du Front national en France, obtiendrait dans son ensemble 140 élus. Suivent l’Alliance des démocrates et libéraux (ADLE), projetée à 71 sièges, et les écologistes à 55, selon cette projection réalisée par l’institut TNS à partir de sondages sortis des urnes dans les 28 pays de l’UE.

Les quatre groupes pro-européens auraient au total 523 eurodéputés, contre 612 dans le Parlement sortant: le PPE en perd 63, les socialistes dix, les libéraux 14 et les Verts trois. La gauche radicale passerait en revanche de 35 à 45 sièges (+10).
Bloc hétérogène
Les europhobes ne constituent toutefois pas un bloc homogène. Le groupe des europhobes autour de l’Ukip britannique de Nigel Farage est crédité de 36 sièges (-4).

Il y a ensuite les non-inscrits du Parlement sortant, comme le Front national français, le FPÖ autrichien ou le PVV néerlandais, qui disposaient déjà de députés et pourraient parvenir à former un groupe d’extrême droite, ce qui nécessite au moins 25 députés dans sept pays. Ce bloc représente 40 députés, dont plus de la moitié du FN à l’issue de son triomphe aux élections en France.

La Presse est sous le choc

Le Parlement a classé enfin dans une rubrique « autres » des élus dont le parti n’était même pas représenté dans le Parlement sortant, comme le Mouvement Cinq Etoiles de Beppe Grillo en Italie ou les anti-euro de l’AfD en Allemagne. Cet ensemble hétéroclite aurait 67 sièges. Le groupe des conservateurs britanniques et polonais obtiendrait lui 40 sièges (-2).

La presse européenne était lundi sous le choc du « séisme politique » que représente la poussée des partis europhobes. Le Front national est désormais le « premier parti de France ». (AFP)


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