L’application de traçage StopCovid, destinée à repérer la propagation du coronavirus, devrait finalement être disponible à partir du mardi 2 juin à midi, a annoncé dimanche le secrétaire d’Etat au Numérique, Cédric O.
« Mardi midi, les Françaises et les Français pourront (…) trouver l’application et la télécharger » sur leurs téléphones, et non dès ce week-end comme il l’avait indiqué la semaine dernière, a déclaré le secrétaire d’Etat sur Radio J.
« Nous sommes actuellement en train de pousser l’application sur les stores (boutiques d’applications) d’Apple et Google » mais « il y a un temps de revue », a-t-il expliqué.
Cette application a pour but de permettre à chaque utilisateur qui apprend sa contamination de prévenir ceux qu’il a croisés dans les deux semaines précédentes, pour qu’ils puissent prendre leurs précautions.
« On a besoin qu’un maximum de gens l’ait » et « ce qu’on vise d’abord se sont les personnes qui vivent dans les villes parce que ce sont elles qui font circuler le virus », a affirmé Cédric O.
Il a notamment cité les personnes « qui prennent les transports en commun, les personnes qui vont dans les restaurants ou qui vont dans les supermarchés aux heures de pointe ».
Il s’est toutefois refusé à donner un objectif de téléchargements, alors que l’application suscite des réserves, notamment en matière de respect des libertés.
« Dès les premiers téléchargements, l’application évite des contaminations », a défendu Cédric O, citant des études épidémiologiques.
Il a aussi estimé que StopCovid sera « quasiment un nouveau geste barrière », avec le lavage des mains ou le fait d’éternuer dans son coude et a appelé les collectivités à faire la promotion de l’application, comme elles le font pour les gestes barrières.
Le secrétaire d’Etat a encore indiqué que jusqu’ici l’application n’avait rien coûté au gouvernement, hormis le salaire des agents publics qui ont participé à son développement, car les entreprises qui ont travaillé sur StopCovid l’ont fait gratuitement.
« A partir d’aujourd’hui, on va rentrer dans une période un peu plus normale. Il faut maintenir l’application, l’héberger », mais « le coût ne dépassera pas plus de quelques centaines de milliers d’euros par mois », a-t-il ajouté. (AFP)
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