Des représentants suédois vont rencontrer lundi à Stockholm des officiels équatoriens pour rechercher un accord permettant à la justice suédoise d’interroger le fondateur de WikiLeaks Julian Assange, visé par une plainte pour viol et reclus depuis plus de trois ans dans l’ambassade d’Equateur à Londres, a-t-on appris vendredi.
« C’est la première fois que nous allons nous rencontrer et nous allons discuter d’un accord général de coopération judiciaire entre les deux pays », a expliqué à l’AFP la responsable des négociations, Cecilia Riddselius.
Des représentants suédois vont rencontrer lundi à Stockholm des officiels équatoriens pour rechercher un accord permettant à la justice suédoise d’interroger le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, visé en Suède par une plainte pour viol et reclus depuis plus de trois ans dans l’ambassade d’Équateur à Londres, a-t-on appris vendredi.
« C’est la première fois que nous allons nous rencontrer et nous allons discuter d’un accord général de coopération judiciaire entre les deux pays », a expliqué à l’AFP, la responsable des négociations, Cecilia Riddselius.
Il ne s’agit pas pour la Suède d’un accord portant exclusivement sur le cas de M. Assange, impossible selon la législation suédoise, mais de permettre la coopération entre les deux pays pour faire avancer les enquêtes judiciaires, a-t-elle précisé.
La Suède compte qu’un tel accord, dont elle n’attend pas la signature dès lundi, permette l’audition de M. Assange, accusé de viol par une Suédoise depuis 2010.
L’Australien de 44 ans était jusqu’à la mi-août également accusé d’agression sexuelle, mais il a été libéré de cette accusation car le délai de prescription de cinq ans s’est écoulé depuis les faits.
Visé par un mandat d’arrêt européen, il refuse de se rendre en Suède de peur d’être extradé vers les États-Unis, où il pourrait se voir reprocher la publication par Wikileaks en 2010 de 500.000 documents classés secret défense sur l’Irak et l’Afghanistan et 250.000 communications diplomatiques.
Après l’avoir longtemps refusé, le Parquet suédois a accepté au printemps d’aller l’interroger à Londres dans l’ambassade d’Équateur qui lui a accordé l’asile en 2012.
Depuis, la justice suédoise s’est heurtée au refus de Quito de lui ouvrir les portes de son ambassade, qui subordonne cette audition à la signature d’un accord bilatéral.
Les discussions seront menées côté suédois par la secrétaire d’Etat Ann Linde, bras droit du ministre de l’Intérieur, et du côté équatorien par Férnando Yepez Lasso.
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