Le Premier ministre portugais s’est engagé lundi à rétablir la confiance de la population et des marchés après trois semaines de crise politique qui ont mis en doute la capacité du pays à réussir son sauvetage financier.
« La confiance conquise au cours des deux dernières années a été un peu ébranlée », a reconnu Pedro Passos Coelho, en promettant de « reconstruire cette confiance en levant les doutes sur notre volonté de conclure notre programme d’assistance à la date prévue », en juin 2014.
Pour ce faire, le chef du gouvernement de centre droit a appelé les dirigeants politiques à « faire preuve d’union et de responsabilité pour permettre aux Portugais et aux investisseurs étrangers d’avoir confiance ».
« Nombreux sont ceux qui disent que l’austérité est excessive, mais elle est celle que nous imposent les circonstances », a-t-il souligné, prônant la réalisation de « réformes profondes » en dépit de l’impopularité de la politique d’austérité menée par son gouvernement sous la tutelle de l’Union européenne et du Fonds monétaire international.
Conforté par le soutien apporté dimanche soir par le président conservateur, Anibal Cavaco Silva, le gouvernement en place depuis juin 2011 espérait en avoir fini avec une crise qui l’a sérieusement affaibli.
Après trois semaines d’impasse politique et un gouvernement au bord du gouffre, le chef de l’Etat s’est finalement résolu à écarter la convocation d’élections législatives anticipées, réclamées par l’opposition de gauche.
« La meilleure solution est de maintenir en fonction l’actuel gouvernement », dit M. Cavaco Silva dans une déclaration à la nation, en ajoutant que la dissolution du Parlement n’était « pas une solution aux problèmes que le Portugal affronte ».
Dans un premier temps, le président avait préféré demander aux partis de la coalition au pouvoir et à l’opposition socialiste de conclure un « pacte de salut national », meilleur moyen, selon lui, afin que le pays réussisse le redressement financier exigé par ses partenaires européens en échange du plan d’aide de 78 milliards d’euros accordé en mai 2011.
Ces négociations ont toutefois échoué quand le Parti socialiste a refusé de cautionner la poursuite une cure de rigueur qui a provoqué un chômage record et une récession économique profonde. (AFP)
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