L’ex-footballeur balaie les critiques et affirme qu’il continue à payer des impôts en France. « Je suis un voyageur, je vis où je veux », se défend-il.
On connaît son fort caractère, ses coups de gueule et ses avis tranchés. Alors, quand il s’agit de défendre son honneur, Éric Cantona n’hésite pas à donner de la voix.
Dans une interview accordée à Yahoo ! Sports pour la promotion de son nouveau livre Mon carnet (éditions Flammarion), l’ex-footballeur a tenu à répondre à ceux qui pointent du doigt son récent déménagement au Portugal, un pays connu pour ses avantages fiscaux, dont l’exonération d’impôts pendant dix ans pour les retraités étrangers…
« Les gens font ce qu’ils veulent. Qu’ils aient le rapport que j’ai moi avec l’argent, et le rapport que mon argent a avec le peuple, et après on parlera. Parce que je continue de payer, avec mes sociétés, beaucoup d’impôts en France, et beaucoup plus que 99 % des gens en France. J’ai le droit de dire ce que je veux, où je veux et quand je veux. Et s’ils ne sont pas contents, c’est pareil ! »
Déception politique
C’est en 2016 qu’on apprenait que Cantona, 51 ans, s’était installé en famille à Lisbonne, délaissant la France où il dit n’avoir pas forcément d’attaches.
Sa femme Rachida Brakni s’était montrée à l’époque plus précise dans les colonnes de Télérama : « J’aime profondément mon pays, mais j’ai ressenti le besoin de le quitter quand il a commencé à être question de déchéance de nationalité, expliquait-elle.
Il y a des gens sur qui l’environnement, l’ambiance, les décisions politiques glissent.
Pas sur moi… Je reviendrai en France parce que j’aime ce pays et qu’il est peuplé de gens merveilleux qui font contrepoids. Mais là, comme en amour, j’ai besoin de mettre de la distance pour mieux revenir. »
Un exil plus politique que financier ? À la fin de l’année 2015, Cantona, connu pour ses opinions de gauche, ne cachait pas sa colère face au gouvernement Hollande qui menait, selon lui, une politique « indigne », notamment sur la question des migrants.
À l’époque, il appelait les Français à accueillir des réfugiés et il s’était d’ailleurs lui-même engagé à loger des familles. Selon nos confrères de France 2, il a tenu parole en mettant une maison dans le sud de la France à la disposition d’une association pour accueillir deux familles de migrants, prenant en charge les frais d’aménagement et d’électricité.
Un ras-le-bol politique qui l’a sans doute poussé à prendre ses distances avec la France et à rejoindre un pays qui joint l’utile et l’agréable, dans la foulée d’un Florent Pagny, dont l’installation au Portugal avait fait grand bruit récemment. (lepoint)
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