Le Portugal n’a pas de besoins financiers impérieux et ne prévoit donc pas de nouvelle émission obligataire sous peu, a déclaré à Francfort son ministre des Finances Vitor Gaspar.
« Nous n’avons pas de besoins financiers urgents », a déclaré V. Gaspar lors d’une conférence organisée par l’université Goethe.
De ce fait, « il n’y a pas de raison de hâter une nouvelle opération » d’emprunt sur les marchés obligataires, a ajouté le ministre.
Lisbonne avait réussi le 23 janvier à lever 2,5 milliards d’euros à cinq ans, soit son premier emprunt à moyen terme sur les marchés financiers depuis sa demande d’aide internationale en mai 2011.
« C’était plus que les 2 milliards visés », a rappelé V. Gaspar, soulignant que la demande provenait à 93% d’investisseurs non portugais, un bon signe selon lui.
Il a aussi expliqué que cette émission n’était pas tant destinée à combler des besoins de financement qu’à constituer une trésorerie dans la perspective de remboursement d’emprunt obligataires à l’horizon 2014-2015. « C’est une question de gestion de trésorerie », a-t-il dit.
Par ailleurs, il s’agissait aussi de tester les niveaux des taux d’intérêt portugais sur les marchés et encourager les banques portugaises à emprunter à leur tour afin d’alimenter l’économie réelle en liquidités.
« Nous allons continuer à poursuivre cette approche, à suivre les tendances du marché. Nous ne sommes pas particulièrement pressés de faire une nouvelle opération », a ajouté le ministre.
Interrogé par ailleurs sur le report de la privatisation d’une partie de l’audiovisuel public portugais (RTP), Vitor Gaspar a indiqué qu’il n’y avait « pas de décision sur le calendrier. La décision devrait intervenir dans les prochains mois ».
La privatisation de RTP dépendra « des conditions de marchés, si elles sont favorables, et de la protection de l’intérêt public », a-t-il ajouté.
« Le programme de privatisation portugais est celui qui a eu le plus de succès… Avec les quatre privatisations réalisées, nous avons atteint l’objectif de revenus attendu de la totalité du programme de privatisation donc la Troïka (les créanciers publics du pays: l’Union européenne, la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international, est absolument ravie », a ajouté Vitor Gaspar.(AFP)
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