Le chef de l’Etat assume son ambiguité sur l’envoi possible de troupes en Ukraine face à une « menace existentielle.
Il persiste. « Nous avons un objectif : la Russie ne peut pas, ne doit pas, gagner cette guerre », a assuré Emmanuel Macron, qui est intervenu en direct depuis l’Elysée dans le 20 heures de TF1 et de France 2 ce jeudi soir.
Ukraine, répétant n’exclure « aucune option ».
Le chef de l’Etat s’est également voulu rassurant sur la menace nucléaire, affirmant que les Français peuvent « se sentir protégés » grâce au statut de puissance nucléaire de la France. Voici les principaux points abordés par le président après le vote à l’Assemblée et au Sénat de l’accord bilatéral de sécurité entre la France et l’Ukraine.
Envoi de troupes au sol: « aucune option exclue »
L’Occident pourrait-il vraiment envoyer des troupes combattantes en Ukraine, et pas simplement dans un rôle de formation ? « Peut-être que j’ai raison de ne pas être précis. Toutes ces options sont possibles », répond Emmanuel Macron. « On n’est pas sûr de le faire mais on n’est pas dans cette situation là aujourd’hui. »
« Jamais nous ne mèneront d’offensive, jamais nous ne prendrons l’initiative », a-t-il expliqué, tout en estimant qu’il ne fallait « pas exclure des options ». Face à une « menace existentielle pour la
France et l’Europe », Emmanuel Macron réclame « un sursaut » occidental.
Pour le président « notre sécurité se joue en Ukraine aujourd’hui », et la Russie est « l’adversaire » de la France. « Si la Russie venait à gagner, nous n’aurons plus de sécurité » et la « crédibilité de l’Europe sera réduite à zéro ».
Menace nucléaire : « nous devons nous sentir protégés »
Alors que Vladimir Poutine durcit le ton sur la rhétorique nucléaire, Emmanuel Macron veut rassurer les Français: « nous devons nous sentir protégés car nous sommes une puissance dotée (de l’arme nucléaire). Nous sommes prêts, et nous avons une doctrine établie », a-t-il souligné, en refusant de donner davantage de détails: « en matière nucléaire, il faut peu de mots. »
Vote à l’Assemblée : Macron tacle le RN et LFI
Alors que LFI a voté contre l’accord bilatéral et que le RN s’est abstenu, Emmanuel Macron a critiqué ceux qui posent « des limites » sur le soutien à l’Ukraine, qui « ne font pas le choix de la paix mais font le choix de la défaite » et « de l’abandon de souveraineté ».
Gaza: Macron « espère » une libération des otages français
Si toute la discussion a été consacrée à l’Ukraine, le chef de l’Etat a abordé la guerre entre le Hamas et Israël, alors que trois Français sont toujours retenus en otages. « Les discussions sont en cours, seules les familles sont informées. J’espère vraiment que nous obtiendrons ces libérations et celles de tous les otages », a répondu le chef de l’Etat. (AFP & Lepoint.fr)
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